• Ô toi qui règne sur les mondes souterrains,
    La Mort grandit au creux de tes mains.
    Elle est l'enfant sans chair ni sang née du néant,
    Qui enveloppe ta haine des mains de Pan.
     
    Les yeux rouges balayant tes terres,
    Assis sur ton trône de pierre,
    Tu admires le reflet de la Lune
    Miroitant sur l'eau des lagunes.
     
    Ton sourire laisse la peur envahir ton peuple.
    Il reste pétrifié malgré ses pouvoirs
    Tel une statue devant un miroir.
     
    Dehors, ton coeur endolori se dévoile.
    De tes yeux, il en ressort une profonde tristesse.
    Criant au Ciel, tu lui demandes que cela cesse.
     
     

    "Recueil d'un Maudit", Texte VI
    MadPuppeteer

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  • La pétale de fleur voltigeant au gré du vent
    N'a point d'émotions ni de sensations.
    Elle vole, se laissant manipuler
    Comme une marionnette éphémère du destin.
     
    Elle ne se préoccupe pas de son court avenir
    C'est un être sans vie.
    Mais même si c'était le cas,
    Sa beauté ne passe pas inaperçue.
     
    Sa beauté envoutante, quelque soit sa nature
    Réchauffe les coeurs endoloris.
    Et avec toutes ses soeurs
    Elle crée un nuage de chaleur que nul autre ne pourrai envier.
     
     
     
    "Recueil d'un Maudit", Texte VII
    MadPuppeteer

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  • The Breath of an Angel and the Blood of a Devil are in my mind, inside my soul, moving like a bird in a cage whitch it can't escape.
    Who is this guilty person sitting in front of me ? Why does she smile holding a bloody heart ?
    Her grin steals me love, and gives me the distress of life.
    Corps of my lovers are lying under her feet, their waters stains her white mask ; she touches my face, and wipes my tears.
    I remove her mask and discover a young man's angelic face.
    His eyes look inside me, and he relieves my pain.
    My complain wails over the land, over moutains and rivers. The sky weeps with me and drowns this world in its waters.
     
     
     
    "Recueil d'un Maudit", Texte VIII
    MadPuppeteer

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  • En marchant sous la Lune blanche,
    Le vent dansant à travers les branches,
    Je t’observe, comme fasciné.
     
    La blancheur de ta peau,
    La froideur de tes mots,
    Tout semblait comme une illusion.
     
    Malgré ça, tu ma souri,
    A moi, tu as rit.
    Mon âme s’est remplie de cette chaleur
    Qui est née de ton cœur,
    Si distant, si calme.
    Un court instant,
    J’ai surpris une larme.
     
    Tes doigts si longs
    Jouent avec le son.
    Tel des plumes dans le vent du soir.
     
    Tes yeux d’une beauté glaçante,
    Me parcourent de façon blessante.
    Sans jamais vouloir s’arrêter.
     
    Ta chevelure à la teinte éblouissante
    Fait naître en moi une flamme ardente,
    Qui se débat au fond de moi.
     
    Malgré ça, tu ma souri,
    A moi, tu as rit.
    Mon âme s’est remplie de cette chaleur
    Qui est née de ton cœur,
    Si distant, si calme.
    Un court instant,
    J’ai surpris une larme.
     
    Un jour arrivera
    Ou je scintillerai comme toi
    A la lueur de la Lune.
     
    Tu m’emporteras dans ton univers
    Aussi  lointain et profond que cette mer.
    Et ton trône ne sera plus solitaire.
     
    Oui, ce jour viendra,
    Où la mort disparaîtra,
    Comme une réalité dans un rêve,
    Un rêve recouvert d’obscurité.
    Tes ténèbres (qui) n’abandonnent jamais,
    Et (qui) finiront par m’avoir.
    De ta passion pour moi,
    Elles naîtront de tes droits.
    Même si la réalité nous entoure,
    Et qu’au-delà je cours,
    L’abandon n’a pas sa place
    Dan ce monde de glace.
    Et le destin n’est rien
    Face à nos liens.
     
    Sans jamais vaciller, j’avancerai sans jamais renoncer, ici et maintenant. L’histoire ne fait que commencer. Ces mots ne sont que le prélude de cette légende du Monde des Enfers . . .
     
    Watashi wa kurai yami. So, watashi wa akuma no yume.



    "Recueil d'un Maudit", Texte IX
    MadPuppeteer

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